Le guide vous propose un itinéraire complet et pratique pour vous faire découvrir les joyaux du patrimoine du Finistère, vus à travers le prisme de la légende de la ville d'Ys.
+Légende de la ville d'Ys
Voyage en terre d'Ys : le guide
Le concept de Terres et Légendes est d'ajouter aux voyages un supplément d'âme en allant chercher derrière les visites, les randonnées, les paysages, les monuments, les vestiges cachés des légendes populaires. Le guide Voyage en terre d'Ys vous propose tout cela au travers de 138 pages documentées qui vous feront plonger dans l'univers fascinant de la légende de la ville d'Ys sur les routes du Finistère.
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Un itinéraire complet où la ville d'Ys est partout présente
Découvrez tous les sites où la ville d'Ys est présente : Quimper, Locronan, Plomodiern, le Ménez-Hom, l'abbaye de Landévennec, Argol, Sainte-Anne-la-Palud, Douarnenez, Kerlaz, l'Ile de Sein, la Pointe du Raz
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Légende de la ville d'Ys : l'histoire
un roi nommé Gradlon qui régnait sur la pays de Cornouaille et avait épousé une déesse du Nord, Malgven. La malheureuse mourut en pleine mer en mettant au monde une fille appelée Dahut. Père et fille vivaient à Quimper, capitale de Cornouaille. En grandissant, Dahut devint une très belle femme, à la beauté sauvage, aussi sauvage que l’Océan auquel elle pensait appartenir, étant née en mer.
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Saint-Guénolé
Saint-Guénolé, abbé de Landévennec, est l'homme de Dieu qui tente de remettre Ys dans le droit chemin et particulièrement la première de ses habitants, Dahut. La version d'Henri Queffélec lui donne une proximité intéressante avec Dahut.
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Saint-Corentin
Saint-Corentin est le premier évêque de Quimper, nommé par Gradlon. Il est d'abord ermite sur les flancs du Ménez-Hom à Plomodiern où il se nourrit d'un unique poisson dont il mange un morceau tous les jours. C'est là qu'il rencontre Gradlon.
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Saint-Ronan
Saint-Ronan est lui aussi contemporain de Gradlon. Il n'est en principe pas présent dans la légende mais certains auteurs lui ont donné un rôle, parfois un rôle important comme Michel Le Bris.
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Légende de la ville d'Ys : sources et textes
La légende de la ville d'Ys a été transmise oralement au coin du feu depuis des générations et des générations, depuis le Ve siècle si on croit à sa réalité. Si on en trouve des traces ici et là chez les chroniquers du Moyen-Âge, c'est au XIX siècle que celle-ci est couchée sur papier par des passionnés de culture bretonne qui souhaitent immortaliser les histoires transmises alors dans les chaumières uniquement oralement. Théodore Hersart de la Villemarqué, Emile Souvestre ou encore Anatole Le Braz sont de ceux-là. S'en est suivie une tradition ininterrompue depuis, de reprises diverses, avec des interprétations différentes, par auteurs et artistes.
Les auteurs et leurs oeuvres
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Le Barzaz Breiz, de Théodore Hersart de la Villemarqué
Théodore Hersart de la Villemarqué est sans doute le personnage le plus connu parmi ceux qui ont consacré leur vie à préserver les légendes bretonnes contées dans les campagnes. Ils les a regroupées dans une oeuvre magistrale, le Barzaz Breiz (ou Barzaz Breizh, ou encore Barzhaz Breizh), qu'il réédite et enrichit régulièrement. La légende de la ville d'Ys apparaît dans la 3e édition.
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Le foyer Breton, de Emile Souvestre
Emile Souvestre est moins connu que Théodore Hersart de la Villemarqué mais il l'a pourtant précédé sur un chemin similaire. Il est allé à la rencontre des populations pour collecter toutes sortes de données, coutumes, légendes, et fixer ainsi cette mémoire populaire dans une oeuvre, elle aussi construite en plusieurs éditions, le foyer Breton.
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Magies de Bretagne, d'Anatole Le Braz
L'oeuvre d'Anatole Le Braz suit dans l'esprit celle de ses deux prédécesseurs, Théodore Hersart de la Villemarqué et Emile Souvestre. Sur la forme, c'est lui-même, voyageur dans ces contrées, qui est narrateur de ses histoires, tantôt témoin des scènes qu'il décrit, tantôt transmetteur des témoignages de tiers.
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La légende de la ville d'Ys, d'après les textes anciens, de Charles Guyot
Charles Guyot écrit sa version de la légende de la ville d'Ys en 1926, qui fait encore référence aujourd'hui. C'est un parisien pas plus connu pour ses récits sur le sport que pour un goût particulier pour la matière celtique. Il représente néanmoins la fascination qu'a pu produire le patrimoine légendaire breton mis à la mode au XIXe siècle sur les milieux intellectuels parisiens.
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Les derniers jours de la ville d'Ys, de Georges-Gustave Toudouze
Georges-Gustave Toudouze est lui aussi un auteur parisien. Son père était un ami de Zola, Daudet, Dumas fils et Maupassant. Comme Charles Guyot, il est inspiré par la ville d'Ys et en tire un roman, Les derniers jours de la ville d'Ys. Il se passionne plus largement pour la culture bretonne et est proche des milieux indépendantistes bretons.
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Tempête sur la ville d'Ys, de Henri Queffélec
Avec Henri Queffélec, un écrivain breton se réapproprie la légende de la ville d'Ys. Pour lui, le fondement historique ne fait aucun doute. Son roman nous propose une version réaliste où l'on peut se projeter dans le Ve siècle breton, même si la poésie et la magie sont toujours présentes.
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Ys dans la rumeur des vagues, de Michel Le Bris
La version de Michel Le Bris est une pièce de théâtre. Il aborde la légende comme une allégorie de la fin de la vieille religion celte et du début de la religion chrétienne naissante. C'est sans doute la version qui travaille le plus cette dimension symbolique.
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